John Gotti (27 octobre 1940, Bronx, New York – 10 juin 2002) (surnommé The Dapper Don et The Teflon Don) fut le parrain de la Famille Gambino, ce fut l'un des derniers parrains à l'ancienne. Il mourut d'un cancer en prison.

Il fut remarqué par Carlo Gambino après avoir vengé l'enlèvement du neveu du Capo di tutti capi. Cela lui valut une place de capodecina. Puis il devint l'élève du sottocapo Aniello Dellacroce ce qui lui assura une place de caporegime sous Paul Castellano. A la mort de son mentor en décembre 1985 il abattit le parrain et devint chef de la famille Gambino le 19 décembre 1985.

En 1992 il fut trahi par son consigliere Sammy the Bull Gravano et transmit le pouvoir à son frère Peter jusqu'en 1996 et à son fils John junior jusqu'en 2002.

La jeunesse de Gotti

John Joseph Gotti Jr. voit le jour le 27 mars 1940 dans le Bronx à New York. Ses parents sont John Gotti Sr. et Philomena « Fannie » Gotti , Il était le cinquième enfant. Quand Gotti avait douze ans sa famille s'est déplacé au compartiment de Sheepshead, Brooklyn, un voisinage italien très dur alors. En tant que jeune garçon, Gotti avait une trempe rapide et a dédaigné ceux qui étaient plus chanceux financièrement, mais au lieu de vouloir s'améliorer par des manières plus traditionnelles, il a tout fait pour être l'un des truands qu'il a toujours vu dans le voisinage. Avec ses frères Peter et Richard il a créé une troupe locale de rue qui a couru des courses pour les wiseguys locaux. Gotti s'est concentré plus sur son éducation de rue et moins sur son éducation formelle. Il était constamment absent à l'école et quand il y était, c'était le cancre. Il était un problème si courant de discipline que l'école a montré un intérêt très petit pour son absentéisme. En début de l'été de 1954, Gotti et quelques autres capots ont participé à un vol d'un chantier de construction. Tout en essayant de voler un mélangeur de ciment, le mélangeur a incliné et concassent les orteils de Gotti. Il a passé la majorité de l'été à l'hôpital. Quand Gotti avait seize ans il a stoppé l'école pour de bon et rejoint les garçons de Fulton-Rockaway, une troupe d'adolescents locale qui ont volé des automobiles, les marchandises volées clôturées, et les drunks roulés. Il était à ce moment dans sa vie où il s'est associé à Angelo "Quack-Quack" Ruggiero et Wilfred "Willy Boy" Johnson. Pendant son temps avec les garçons de Fulton-Rockaway, Gotti a été arrêté cinq fois. Tous frais ont été par la suite écartés ou réduits aux phrases de probation.

Famille

En 1960, Gotti rencontre Victoria DiGiorgio, et se sont mariés le 6 mars 1962. Ils ont eu cinq enfants ensemble, Angela « angel » Gotti, Victoria Gotti, John A. Gotti, Frank Gotti et Peter « Pete » Gotti. John et sa famille ont vécu sur la 85th rue à Howard Beach, NY. Selon de nombreuses sources, Gotti a eu deux enfants illégitimes, Annabella « Anna » Gotti et Lidianna « Linsay » Gotti, au court d'une liaison avec Shannon Connelly de Staten Island,l'épouse d'un soldat de Gambino, ED Grillo. Suite à l'assassinat de Shannon en 1974, Gotti et son épouse DiGiorgio eurent la garde d'Annabella et Lidianna.

La dernière épreuve

Gotti était depuis longtemps sous la surveillance électronique intense courue par le FBI. Son club, téléphones, et d'autres endroits des affaires tous ont été désinsectisés. Pour venir à bout ceci, il a tenu des réunions tout en descendant la rue et les bandes fortes jouaient du bruit blanc. Par la suite le FBI l'a attrapé sur bande dans un appartement au-dessus du club discutant un certain nombre de meurtres et d'autres activités criminelles. Le FBI a également attrapé Gotti dénigrant ses underboss Salvatore « Sammy The Bull » Gravano. Le 11 décembre 1990 les agents de FBI et les détectives de New York City ont pillé le club social de Ravenite et ont arrêté Gotti, Gravano, Frank Locascio, et Thomas Gambino. Le jour après le New York Times a comporté sympathiser éditorial avec Gotti au-dessus de l'arrestation. Gotti a été chargé de 13 comptes de meurtre, conspiration pour commettre le meurtre, le prêt à taux d'usure, racket, obstruction de justice, jeu illégal, évasion fiscale, et, pour la première fois, il a été chargé du meurtre de Paul Castellano et de Thomas Bilotti. L'évidence du procureur fédéral accablait. Non seulement ont-ils Gotti sur bande, ils ont également eu plusieurs témoins à témoigner contre Gotti. Philip Leonetti, d'anciens underboss de la famille de crime de Philadelphie a été préparé à témoigner que Gotti s'est vanté aux chefs du crime de Philadelphie qu'il avait commandé l'exécution de Castellano. Les procureurs ont également persuadé Gravano pour témoigner contre son patron avec la promesse du programme de protection de témoin. Le 2 avril 1992, après seulement 13 heures de délibération, le jury a trouvé Gotti coupable sur chacun des 13 faits. Pendant l'épreuve, des foules recueillies en dehors du tribunal pour soutenir Gotti, et la cour ont été remplies de spectateurs comprenant Peter Gotti, Annabella Gotti, Victoria Gotti, Lidianna Gotti, John "Jackie Nose" D'Amico, et célébrités comme Jay Black et Mike Rourke.

Prison

Le 23 juin 1992 Gotti a été condamné à l'emprisonnement à vie sans possibilité de liberté conditionnelle. On a supposé que Gotti purgerait sa peine dans la nouvelle prison fédérale de « supermax » à Florence au Colorado, mais à la place il a été envoyé dans la prison la plus ancienne des Etats-Unis à Marion, Illinois, où il a été maintenu dans une cellule pendant 23 heures par jour. Sa cellule était souterraine et mesurait huit pieds par sept pieds. On lui a permis hors de sa cellule pendant une heure par jour pour l'exercice solitaire dans une clôture concret-murée. On lui a permis deux douches par semaine, une radio et un petit téléviseur en noir et blanc dans sa cellule. Des repas ont été fournis à sa cellule par une fente dans la porte. En d'autres termes, il était dans l'emprisonnement solitaire virtuel. Tandis qu'à Marion il avait été confiné avec les espions condamnés Jonathan Pollard et Christopher Boyce. Quatre jours après que John Gotti fût emprisonné à Marion, son père John Gotti Sr. est mort d'un arrêt du coeur à l'âge 85 ans. Gotti a nommé son fils de caporegime, John Gotti Jr., le patron temporaire de la famille, a été aidé par un comité de trois-capitaine à courir la famille.

Mort

Gotti est mort du cancer de gorge à 12:45 P.M. le 10 juin 2002 au centre médical des Etats-Unis pour les prisonniers fédéraux à Springfield, Missouri, où il avait été transféré quand le cancer avait été diagnostiqué. Sa famille a réclamé qu'il n'avait pas reçu les soins appropriés en prison et ce travail dentaire défectueux avait aggravé la maladie. Après sa mort, le diocèse catholique de Brooklyn a annoncé que la famille de Gotti ne serait pas autorisée à avoir une messe d'enterrement chrétien pour Gotti. L'église a indiqué que la famille de Gotti serait permise d'avoir une messe seulement après son enterrement. L'église catholique avait pris une mesure semblable contre d'autres chefs du crime organisé tels que Paul Castellano ; mais à la différence de Castellano, la famille de Gotti a été autorisée à le faire enterrer dans la mausolée au cimetière de Saint-John dans le Queens, à côté de son fils Frank Gotti.

Sources

• Mob Star: The Story of John Gotti par Gene Mustain & Jerry Capeci en 2002, ISBN 0-02-864416-6.
• Gotti: The Rise & Fall par Jerry Capeci en 1996, ISBN 0-451-40681-8.
• Mafia Dynasty: The Rise & Fall of the Gambino Crime Family par John H. Davis en 1994, ISBN 0-06-109184-7.

Les paroles cultes de Don John

John Gotti laisse derrière lui un formidable héritage : des centaines d’heures de cassettes audios enregistrées par le FBI et presque autant de déclarations fracassantes aux médias. L’occasion d’entendre le Don philosopher sur la vie, la mort, sa place dans l’histoire, le style : “Écoute-moi bien. Même si tu vis 5 000 ans, jamais tu connaîtras un gars comme moi” Écoute FBI.

“ Je prends les paris à trois contre un que ce procès c’est moi qui va le gagner” Aux officiers du NYPD l’arrêtant pour la deuxième fois.

“ T’inquiètes pas, cela ne fait que commencer” A son avocat, après sa condamnation a perpétuité.

“ Ils sont surestimés, surpayés et sous-performants” Au sujet de ses avocats.

“ Dans 2 semaines, ils seront déjà prêt à me faire replonger” Après son deuxième procès gagné.

“Je suis le boss de ma famille, de ma femme et de mes gamins chez moi” A la presse.

“ Tu vas dire à ce connard, que Je, Moi, John Gotti, je vais lui couper sa putain de tête” Écoute FBI.

“ Je serais Cosa Nostra jusqu’à ce que je meurs. Que cela se passe dans une heure, ce soir ou dans cent ans, je serais toujours Cosa Nostra”. Écoute FBI.

“ Tout ce que je veux dans la vie c’est un bon sandwich. Le sandwich au thon, et bien c’est tout ce que je veux, un putain de bon sandwich”. Écoute FBI.

“ J’ai jamais vu des mecs aussi mal coiffés” Au sujet de l’équipe du Procureur

“ Et où il veut le déplacer ce putain de procès ? A Stuttgart, Allemagne de l’Ouest ?” Au juge menaçant de transférer le procès de Gotti.

“ Mon putain de père est né dans le New Jersey; Il n’est jamais allé en Italie de sa putain de vie. Il n’a jamais rien foutu de sa putain de vie; C’était un clodo, il n’a jamais mis un dollar de côté pour notre famille”. Écoute FBI.

“C’est dommage ... dis à ce putain d’enculé, que je vais le buter car il ne s’est pas présenté quand je lui ai demandé de venir me voir. Sinon, j’ai rien d’autre à lui reprocher, je vais juste le tuer pour çà”. Écoute FBI

'Mieux vaut vivre un an comme un lion, que cent comme un agneau.' phrase que J.GOTTI ne cessait de dire à ses soldats

"Qu'on me donne une batte de base-ball, et je m'en vais les convaincre d'arrêter la grève".

Films

• Armand Assante a interprété le rôle de John Gotti dans le téléfilm "Gotti" produit par HBO en 1996.
• Tom Sizemore a aussi interprété John Gotti dans le téléfilm "Mafia :la trahison de gotti" en 1998.Le film est plus centré sur le bras droit repenti Sammy " The Bull" Gravano interprété par Nicholas Turturro.

Mickael Anthony Denison a incarné Gotti dans le film "La chute de Gotti. Le film est centré essentiellement sur les procès intenter contre lui par Diane Giacallone (surnommé la Dame en Rouge)